Recordings & Reviews

The Gift

ECM 2322, May 2013
Produced  by Manfred Eicher

Susanne Abbuehl voice
Matthieu Michel flugelhorn
Wolfert Brederode piano, Indian harmonium
Olavi Louhivuori drums, percussion

Susanne Abbuehl The Gift

Susanne Abbuehl The Gift

 

Compass

Susanne Abbuehl voice
Wolfert Brederode piano
Christof May clarinet, bass clarinet
Lucas Niggli drums, percussion
Michel Portal clarinet

Susanne Abbuehl Compass

Compass

 

April

Susanne Abbuehl voice
Wolfert Brederode piano, harmonium, melodica
Christof May clarinet, bass clarinet
Samuel Rohrer drums, percussion

Susanne Abbuehl April

April

All of our recordings could be found on several „Best of“ lists, and received wide critical acclaim internationally. 

Among the many distinctions: 

EDISON award for „April“

ffff Télérama for „April“, „Compass“ and „The Gift“

CHOC pour „April“, „Compass“ and „The Gift“

Disque d’émoi for „April“, „Compass“ and „The Gift“

 

 

CHOC Jazz Magazine

„Avec Susanne Abbuehl, la voix ne s‘impose pas comme une démonstration de force. La chanteuse excelle dans l‘exercice de la nuance et de la légèreté. Chez elle, le silence est souverain et les mots se détachent comme des rondes-bosses que les oreilles contemplent. Nous sommes conviés à un voyage qui s‘effectue les yeux fermés sur un parcours en seize étapes au cours duquel l‘écoute est une rêverie. L‘emprise du calme est parfaitement efficace et c‘est une étonnante réussite dès lors que Susanne Abbuehl a choisi de nous faire entendre une sélection de poèmes qui ont en commun l‘exploration du monde à l‘intérieur de soi. En mettant en musique des écrits de Wallace Stevens, d‘Emily Brontë, de Sara Teasdale, d‘Emily Dickinson, elle  montre que le poête est celui qui peut embrasser l‘étendue du dehors sans sortir de sa chambre. Pour nous convaincre que l‘immobilité est un tremplin, elle s‘est entourée d‘un trio souple, aérien, délicat, qui ouvre les portes vers les harmonies de douceur. Cet intérêt pour l‘espace poétique, dont témoigne Since Feeling Is First d‘E. E. Cummings sur „April“ (2001), n‘est pas un élan de hasard, il signale un chemin où la voix qui descend dans la profondeur du poème fait remonter l‘esprit. Susanne Abbuehl est capable d‘une telle extraction. C‘est une magicienne.“

Guy Darol, Jazz Magazine  („The Gift“)

 

 

ffff  Télérama

The Gift est le troisième disque de Susanne Abbuehl pour ECM, après April et Compass, et, autant que ceux-ci et peut-être plus encore, il est en effet un cadeau. La voix de cette jeune femme semble avoir été créée pour la poésie, et la poésie, pour cette voix. En tout cas, celle, intime, lyrique, d’Emily Dickinson, à laquelle Susanne Abbuehl joint ici celles de Sara Teasdale, Wallace Stevens, et même Emily Brontë. Que l’on se rassure, il n’est pas indispensable de comprendre l’anglais pour jouir de cette poésie vocale. Le chant, doux, charnel et immatériel à la fois (c’est son paradoxe), s’élève comme une fleur à laquelle la trompette de Matthieu Michel sert de tuteur, de même que ces deux voix, la féminine et l’instrumentale, s’enroulent autour du silence qu’elles courtisent ensemble. Le piano de Wolfert Brederode, qui avait déjà splendidement serti la joaillerie nocturne d’Abbuehl dans ses disques précédents, et les percussions d’Olavi Louhivuori nappent souterrainement les épousailles de ce timbre si pur, si sororal, et de cette trompette d’or liquide.“

Michel Contat, Télérama („The Gift“)

 

 

„Sublime.“

Bernard Loupias, Le Nouvel Observateur  („The Gift“)

  

 

„Susanne Abbuehl: une voix essentielle du jazz européen. Poésie choisie et complicité lumineuse garantissent une esthétique qui est devenue référence. Une carrière hors du commun, une discographie qui s’étend sous le label ECM,  compositrice idéale pour la mise en mélodie de poèmes.“ 

Ivor Malherbe, RTS („The Gift“)

 

 

„Sie giesst Lyrik in eine Form aus gesungenen Noten, gibt den Worten jeden erdenklichen Raum zur Entfaltung. Mit ihren Vorgängeralben erwarb sich die unorthodoxe Stimmvirtuosin deshalb ein Alleinstellungsmerkmal. Bei Texten sucht sie nach dem inneren Rhythmus, nach unterschwelligen Melodien und ihrer tiefen Bedeutung.“

Reinhard Köchl, Jazzthing („The Gift“)

 

 

„Soundskulpturen von schlichter Schönheit und einer geradezu spirituellen Aura, Klangkunstwerke die berühren.“

Heribert Ickerott, Jazzpodium  („The Gift“)

 

 

„Brillant vertonte Gedichte. Susanne Abbuehl ist eine spirituelle Künstlerin. Die Sängerin aus der Schweiz mag die eher leisen und introvertierten Momente in ihrer Kunst. Herausgekommen ist eine langsame, sehr tiefgehende und magisch dunkle Musik.“

Zeitungshaus Bauer („The Gift“)

 

 

„Worte stehen am Anfang dieser Musik. Sie entfalten ihre Wirkung im Nacheinander. Den Ausklang des Vorausgehenden mit sich tragend wie einen Schweif, lassen sie die eigenen Laute wie ein Vermächtnis nachhallen in der allmählich sich verwirklichenden Botschaft. So verbreiten sich poetischer Sinn und Sinnlichkeit in der Zeit. Und Susanne Abbuehls Talent erfüllt sich nun jedes Mal, wenn sie den luftigen Takt eines Verses in den Fluss der Klänge überträgt. Wer […] zuhörte, wie die Sängerin mit ihrem bestens eingespielten Quartett Gedichte von u. a. Emily Dickinson oder Emily Brontë vertonte, hatte den Eindruck, hier würde Sprache neu belebt und quasi zurückgeführt in eine alte Harmonie von Laut und Bedeutung.“

Ueli Bernays, NZZ 

 

 

„Encyclopédie vivante de l’art de respirer et de vibrer.“
Arnaud Robert, Le Temps
 


ffff Télérama
« Un genre de beauté qui semblait disparu. Une voix sensuelle et éthérée, concrète comme une peau ou une chevelure, abstraite comme le bleu d’un regard, tendre comme l’adagio du Concerto en sol de Ravel, comment est-ce possible ? […] Manfred Eicher, patron de ECM, producteur le plus exigeant du métier, a eu raison de lui laisser prendre son temps pour un deuxième disque : les qualités du premier y sont magnifiées. On pensait cette voix parfaite, et l’on découvre que le timbre s’est allégé dans les graves, éclairci dans le médium, illuminé dans l’aigu. […]”
Michel Contat, Télérama („Compass“)
 

CHOC, Jazzman, Essentiel
Retour d’une magicienne
“Après un long silence, Susanne Abbuehl revient, plus envoûtante que jamais. Elle fait peu de disques, les soigne, prend son temps. […] Sa musique dépasse le cadre du jazz et les quelques standards qu’elle reprend sont abordés de manière tellement personnelle que l’on croit entendre des morceaux nouveaux. […]
C’est dire l’importance que Susanne Abbuehl accorde au silence, au choix de ses notes, préférant les plus belles, celles qui brillent et pèsent leur poids d’émotion. Les siennes scintillent comme des étoiles. L’écouter, c’est admirer le ciel.“
Pierre de Chocqueuse, Jazzman („Compass“) 
 

DISQUE D’ÉMOI, Jazz Magazine
„De fait, elle ne trafique pas les mots, et si elle les sculpte c’est moins pour en faire „autre chose“ que pour en extraire une sorte de vérité enfouie – ce qui n’est finalement guère différent du geste du sculpteur qui semble exhumer une forme cachée au coeur de la matière, comme on „invente“ un trésor préexistant. Jouer, travailler avec la nature du verbe, ses reliefs et ses accidents: un exercice plus proche de l’hébertisme que des acrobaties et performances olympiques. Comme si dans le plus „simple“ et „naturel“ se dissimulaient le plus fin et complexe, les rythmes et mélodies les plus déliés, comme si, de la stricte lecture d’un texte à la prosodie inouïe (le fragment Sea, sea! du Finnegans Wake de James Joyce), allait inévitablement sourdre un flot de musique (ce qui, après tout, n’est guère éloigné d’un des fantasmes du rap).
[…] C’est dire que rien ici, même les „reprises“, n’est de l’ordre du facsimilé ou du décalque: tout est nimbé, comme enveloppé de gaze impalpable, à la fois proche et lointain.
N’attendez pas son troisième disque pour vous procurer celui-ci: Susanne Abbuehl est une chanteuse trop rare.“
Philippe Carles, Jazz Magazine („Compass“)

 

„C’est moins l’étendue impressionnante du champ de ses références que la façon étonnamment mature avec laquelle la jeune musicienne parvient à soustraire son univers au confusionnisme chic postmoderne, pour l’engager sur une voie étroite et singulière.“
Stéphane Ollivier, Les Inrockuptibles („April“) 

 

„Abbuehl’s is a singular talent. A singer of great emotional depth and clarity. Sublime.“
Peter Marsh, BBC („April“)
 

„Give thanks for singers like Susanne Abbuehl whose ambition stretches beyond the Great American Songbook. Is this really jazz? Perhaps we should call it third stream because it extends its reach into classical and folk musics, free improvisation and literature. Using the sparest resources, Abbuehl and her musicians create rich orchestral textures. […]
If more familar pieces become luminescent in Abbuehl’s hands, her settings of Joyce’s The Twilight Turns To Amethyst and Sea, sea! are perfect realisations of content and form.”
Duncan Heining, Jazzwise („Compass“) 

 
„A singer whose greatest strength is her willingness to be absolutely vulnerable and whose most impressive quality is her ability to imbue great meaning to every word—every note—with the power of understatement and control rather than manifest and dissolute virtuosity, The Gift may have been a long time coming but, as has been the case with every Abbuehl recording, it’s been well worth the wait.“
John Kelman, allaboutjazz.com (USA)
 

“In the midst of a saturated field of female singers, Susanne Abbuehl
stands out like a beacon.”
Nic Jones, allaboutjazz.com („Compass“)
 

„Abbuehl moves inside the natural and sometimes angular rhymes of her sources, inhabits their rhythms, and delivers them as tender yet authoritative songs. Her restrained, refined approach not only carries their more subtle meanings across, but reveals their considerable power. Throughout The Gift, Abbuehl‘s music and phrasing are strikingly intuitive and wholly artful; they transcend genre barriers. Her band’s articulation of these compositions and the illumination they provide her voice are nearly symbiotic in their support; they create dimension and layered textures that add shades of meaning under her delivery. The Gift offers delight, tension, longing, and an opportunity to hear where written and sung speech are mirror images in the heart of language itself.“
Thom Jurek, allmusic.com („The Gift“)
 
 
Lieder wie Licht und Wasser
„Wie ein Fisch bewegt sie sich, ein kleiner Schlag mit der Stimmflosse, und der Ton gleitet ruhig und durchscheinend zwischen Klavier, Klarinette und Schlagwerk, jede Tonbewegung ist im Ansatz zu erkennen, die Stimme hebt nicht an, sie ist schon immer da. […]
Manchmal erscheint die Musik wie eine Versuchsanordnung, um dem Weg der Töne ins Innere nachzuhören, auszuprobieren, wie entschieden man sich zurücknehmen muss, um Worte zu betasten.“
Konrad Heidkamp, Die Zeit („Compass“)
 
 
„Was für eine Liedersammlung. […] Singer/Songwriterinnen, die ambitionierte Programme zusammenstellen, gibt es natürlich zuhauf. Aber keine gibt sich dabei so unprätentiös, keine zeigt sich von einer so selbstverständlich wirkenden Harmonie mit den handverlesen zusammengetragenen Liedern wie Abbuehl.
Was für eine tatsächlich unvergleichliche Stimme Abbuehl besitzt, welch ein punktgenaues Gefühl für Balladen, das hat sie bereits auf ihrem Album April bewiesen. Fast wie frisch gewaschen und ohne jeden Anflug von Blues-Tristesse spiegelt Abbuehls Ausdrucksreichtum das wundersam Melancholische in ihr wider, wirken selbst scheinbar verhangene Schatten und Stimmungen bei ihr wie purer Balsam.“
Guido Fischer, Jazzthetik („Compass“)
 

„Diese Musik ist mehr, weil sie weniger ist: stilsichere Reduktion auf den
Kern, Magie ganz eigenwilliger Deutungen grosser Texte. […]
Ein kammermusikalischer Solitär.“
Ulrich Steinmetzger, Berner Zeitung (“Compass”)

„Questo album ECM è un bellissimo esempio di stile. La Abbuehl canta con una voce al limite del sussurro, la intreccia al piano di Wolfert Brederode e spessp al magnifico clarinetto di Michel Portal; le sono di appoggio le percussioni di Lucas Niggli e, alternato a Portal, ancora un clarinetto,
quello di Christof May.
È jazz che vuole farsi musica altra, riuscendoci.”
Enzo Siciliano, La Repubblica („Compass“)
 

„Fa vibrare la suggestiva vocalità in un empireo di sogno e lirismo rarefatti, ai limiti del raffinato gioco intellettuale. Dagli studi di canto classico indiano ha appreso l’arte di rendere una frase o un’improvvisazione intera. Bello è il timbro della voce liricamente distillata. Insinuante lo stile quasi colloquiale del canto, che sconfina nella semplice dizione poetica. Accompagnata da un cameristico trio, la dolce Susanne interpreta pezzi suoi e rivisita in modo personale brani della Bley, die Monk (un mistico ‘Round Midnight) e della sua maestra indiana.“
Giacomo Pellicciotti, La Repubblica („April“)
 

  „Eine Musik, die radikal ist in der Sparsamkeit der Mittel: Wie eine zarte Aura umgeben die Instrumentalstimmen einen Gesang, der Worte und Silben zu Beschwörungsformeln von ganz eigenem Zauber werden lässt. Das Wort Jazz ist zu eng für diesen hypnotisch leisen, konzentrierten und doch weit offenen Sound, selbst wenn man es in der ganzen Vielfalt seiner Bedeutung auslegt. Susanne Abbuehl ist eine Sängerin, die den Tönen auf den Grund geht. Die vielen unterschiedlichen Einflüsse verschmilzt sie sozusagen im Kern, statt sich im Oberflächen-Reiz stilistischer Anleihen zu verlieren.“

Roland Spiegel, Jazzthetik
 
 
„Ruhe und Intensität, Intellekt und Emotion auf wunderbare Weise vereint.
Bei vielen heutigen Jazz-Musikern findet man jene Suche nach der Intensität der Stille, nach der dichten Ausgespartheit, die Jimmy Giuffres Trio in die Sprache des Jazz gebracht hat, aber nur selten gelingt eine so bestechende Aktualisierung dieses Klangs, wie sie Susanne Abbuehl und
ihre Gruppe geschafft haben.“
Stephan Richter, Fono Forum
 

„Mit ihrem subtilen, kammermusikalisch besetzten Ensemble präsentiert sie die Früchte einer intensiven Arbeit, welche die Grenzen zwischen Jazz und Kunstmusik transzendiert. Die schwebende Musik wird durch die ergreifende Stimme der Sängerin und die Begleitung der kongenialen Instrumentalpartner optimal umgesetzt.“
Nick Liebman, Neue Zürcher Zeitung („April“)
 

„Große Kunst. Ein neuer Standard.“
Josef Engels, Die Welt
 

„Her close-miked vocal intimacy makes for some pellucid chamber jazz.“
Andy Hamilton, The Wire
 

„Hers is a voice shorn of insincerity or affectation.“
John L. Waters, The Guardian
 

„A hypnotic record that straddles jazz, classical and more.“
Roger Tropp, The Independent
 

„Moments of luminous beauty.“
John Bungey, The Times
 

„A beauty. A dreamlike debut.“
Steve Greenlee. The Boston Globe
 

„Abbuehl’s voice, in its authenticity and delicate fluidity, touches an expressiveness new to jazz.“
Thomas Conrad, Downbeat
 

„Une nouvelle voix domine le jazz de chambre à l’européenne, rien de moins.“

Alain Brunet, La Presse (CA)
 

„Une grande chanteuse.“
Bernard Loupias, Le Nouvel Observateur
 

„Una delle stelle emergenti del canto contemporaneo.“
Paolo Carnevale, Corriere Della Sera
 

„Susanne Abbuehl gibt dem Jazz ein Leben jenseits immergrüner Standards. Eine unerhörte Sängerin.“
Konrad Heidkamp, Die Zeit („April“)
 
 
„A brilliant and most interesting album.“
Tom Schnabel, KCRW  („The Gift“)
 

„Susanne Abbuehl gehört zu den ganz grossen Entdeckungen des Festivals. Sie verfügt über eine wunderschöne, tiefe, stets intonationsreine Stimme und ein grosses Charisma.“
Nick Liebman, Neue Zürcher Zeitung (Konzertkritik)
 
 
„Susanne Abbuehl präsentierte einen sehr überzeugenden und poetischen Auftritt. Ein Höhepunkt der europäischen improvisierten Musik.“
Hans-Jürgen von Osterhausen, Jazzpodium (Konzertkritik)